3 conseils pratiques pour anticiper le développement


Pour se donner toutes les chances de succès, l'entrepreneur vit dans l'anticipation, notamment sur le plan commercial. Quelques bonnes pratiques de gestion peuvent l'aider.

Conseil #1 : avoir toujours une longueur d'avance

La gestion d'une entreprise, jeune ou lancée depuis plusieurs années, nécessite un fort investissement personnel pour la réalisation du chiffre d'affaires. Et quand la facturation attendue et espéré se présente, il est indispensable de se mettre déjà dans la peau du chasseur en quête d'une nouvelle croissance.

Une des fonctions principales de l'entrepreneur consiste à toujours avoir une idée d'avance, notamment sur la manière de faire croître sa présence sur le marché choisi.


En effet, l'entrepreneur doit toujours voir plus loin que le chiffre d'affaires acquis et peut-être déjà traité. Il doit en plus vérifier que le volume de chiffre d'affaires envisagé, la typologie de clientèle, les investissements nécessaires, etc., sont cohérents de façon à ce que son entreprise puisse se développer.

Conseil #2 : toujours se fixer des objectifs

Être entrepreneur suppose de toujours développer son activité. À défaut d'avoir une clientèle captive, qui nous suivra jusqu'à notre départ en retraite, le renouvellement de la clientèle est une nécessité à laquelle tout entrepreneur (petit ou grand) est confronté : trouver d'autres clients, en complément de l'activité déjà existante ou pour compenser les inévitables pertes de clients. 
Cela passe nécessairement par se fixer des objectifs de développement, qui répondront aux deux critères essentiels :

- Simples : le pilotage et le suivi des indicateurs me servant d'objectif doivent être simples, pour être en mesure d'en avoir une lecture très rapide et appréhender tout de suite, si je suis « dans les clous » ou pas. Exemple : nombre de RDV, nombre d'heures vendues, objectifs de référencement sur internet, etc.

- Réalisables : il ne s'agit pas de se donner comme objectif de multiplier par 5 tous les ans, le chiffre d'affaires (quoique ...), mais bien de voir dans son domaine d'activité, combien de clients puis-je raisonnablement capter pendant le prochain trimestre, ou combien de RDV avec des prospects je dois décrocher, et de se fixer un objectif réalisable. Si mes objectifs sont inatteignables, je serais vite découragé et plus du tout en état de faire croître mon chiffre d'affaires.

Conseil #3 : Suivre sa trésorerie, mais pas avec le compte bancaire !

Dans toute activité, quelle que soit sa forme juridique, il est indispensable de suivre sa trésorerie, de manière à faire face aux échéances sociales et fiscales, notamment... et plus largement à tout décaissement en lien avec l'activité.


Le suivi de la trésorerie s'impose ! Et qui dit « suivi de la trésorerie » dit « prévisionnel ». Le réflexe serait de suivre son niveau de trésorerie disponible en banque, donc de regarder régulièrement, tous les matins, au réveil, le niveau du compte bancaire. Mais, en procédant ainsi, on regarde l'indicateur le moins fiable quand il s'agit de piloter (et donc prévoir) la trésorerie de son entreprise. En effet, le compte bancaire ne tient pas compte des prélèvements futurs de charges sociales, de l'incidence impôt sur le revenu du développement de l'activité, des règlements à faire aux fournisseurs, etc. 
Le compte bancaire est trop optimiste, pour devenir pour l'entrepreneur, un indicateur de gestion fiable, parce qu'il ne tient pas compte des dettes futures.
Suivre sa trésorerie revient à monter un tableau Excel très simple, mentionnant les prélèvements auxquels l'entrepreneur devra faire face (au minimum) :

- Les charges sociales, dont le calcul peut être automatisé et dont les dates de prélèvements sont connues,

- Les factures fournisseurs, dont une estimation est simple à faire, une fois l'activité lancée,

- L'impôt sur le revenu : prendre le taux de sa tranche marginale et tous les trimestres et calculer le montant de l'impôt sur le revenu sur le revenu après abattement.


Source : Planète auto-entrepreneur

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