Pour les deux-tiers des 405 DRH et autres responsables de recrutement interrogés, les diplômés d'écoles de commerce répondraient mieux à tous ces critères que leurs camarades sortant de l'université. Ceux-ci le savent bien et se montrent plus gourmands en termes de salaire et de services offerts par l'entreprise, avant de signer leur premier contrat de travail.
Pas sûr, toutefois, que cette stratégie résiste longtemps à la concurrence accrue des diplômes universitaires, en particulier des Instituts d'Administration des Entreprises (IAE), qui marchent sur les plates-bandes des business schools. Les recruteurs constatent d'ailleurs peu de différences en matière de culture générale, de connaissances académiques, de compréhension des enjeux géopolitiques ou de maîtrise des nouvelles technologies.
Le boom des licenciés (bachelors)
Par ailleurs, plus de la moitié (59%) des recruteurs jugent les cursus des écoles de commerce de moins en moins adaptés aux besoins des entreprises. Leur principal grief : le manque de connaissances pratiques. Ce qui pousse de plus en plus d'employeurs à se tourner vers des profils bac+2 ou bac+3, type BTS, immédiatement opérationnels.
Pour résister à cette concurrence, les grandes écoles doivent innover. Elles sont ainsi de plus en plus nombreuses à proposer des "bachelors". Encore peu connu des recruteurs, ce cursus a été importé des pays anglo-saxons. Plus d'une cinquantaine d'écoles en France délivrent ce diplôme après un concours post-bac (Atout+3, Bachelor Ecricome, EGC, Passerelle, Tremplin). Leur principal atout : la multiplication des stages, voire un cursus en alternance, qui permet aux étudiants de se forger une solide expérience professionnelle... souvent avant de poursuivre leurs études en master.
0 Commentaires
Bonjour,
Nous vous remercions de vous être intéressés par notre artcile et nous vous invitons à laisser votre commentaire.
KENTIA HOLDING sarl